Dyslexie : un mot qui en dit long !

dyslexie

Explications de l’orthophoniste  :

Il existe des tests précis, étalonnés, qui permettent de diagnostiquer une dyslexie. Il faut en effet, éviter de parler de dyslexie trop facilement et trop tôt, jamais avant 2 ans d’apprentissage de la lecture, donc en général fin CE1. En effet, certains enfants font des confusions et inversions en début d’apprentissage au CP sans pour autant être dyslexique. Mais c’est la persistance des troubles après le CE1 qui permet de « s’inquiéter ». Lors des tests pratiqués au cours du bilan orthophonique, on cherche non seulement à savoir s’il s’agit bien d’une dyslexie, mais surtout à savoir quel type de dyslexie.

Il existe 3 cas de dyslexie :

  • La dyslexie phonologique (la plus fréquente) qui se traduit par des difficultés dans la conversion graphème-phonème (i.e. l’enfant ne sait pas faire correspondre la lettre et le son). Il peut par contre lire les mots qu’il a mémorisés globalement. Cependant, il est impossible de mémoriser tous les mots de la langue. Donc la lecture est limitée.
  • La dyslexie de surface : C’est exactement le contraire de la précédente. : L’enfant est capable de déchiffrage graphème, phonème, mais ne peut reconnaître un mot globalement. D’où une lecture lente et laborieuse ne permettant pas une bonne compréhension. D’autre part, l’enfant butte forcément sur toutes les irrégularités de correspondance graphème-phonème (ex: chorale, moyen, etc..)
  • La dyslexie mixte regroupant les 2 précédentes.

On ne guérit pas d’une dyslexie. On sait, par les recherches en neurosciences cognitives, qu’il s’agit d’un trouble du fonctionnement cérébral, fonctionnement particulier aux dyslexiques. Cependant on connaît aussi la plasticité cérébrale, d’où l’utilité de la rééducation pour créer de nouveaux réseaux neuronaux pour pallier ceux qui fonctionnent mal. La rééducation sera différente suivant le type de DL diagnostiquée:

  • Travail de la phonologie (reconnaissance des sons dans un mot)
  • Travail sur la compréhension
  • Travail sur le lexique interne pour apprendre à reconnaître et mémoriser globalement les mots.

Béatrice Sauvageot en parle : Elle est orthophoniste et dirige depuis 1992,
date à laquelle elle a eu un prix de la Fondation de France,
un centre pédagogique et thérapeutique au sein duquel 
elle pratique sa propre méthode.
 Béatrice Sauvageot met à la disposition des enfants, des ados et des adultes, des outils et des méthodes
 qui permettent 
aux dyslexiques, dysorthographiques, dysgraphiques, dyscalculiques 
et à certains dyspraxiques, d’apprendre rapidement la langue écrite standard 
tout en conservant l’accès libre et riche à une bilexie épanouie. Quokka a aimé les ateliers de travail où règne la joie, la bonne humeur mais aussi le travail. Un travail qui se fait comme un jeu où il n’y aurait que des gagnants ! Alors, pensez si les participants en redemandent !  BéatriceSauvageot

D’autres ressources et témoignages sur la dyslexie :

Rue des écoles Sur France Culture. Louise Touret FranceCulture 2 associations  Apedys et le site « Dysmoi » où l’on parle de la police d’écriture pour dyslexiques à télécharger La maman de Zoé  L’enfant reconnu Dys, peut être reconnu « handicapé » par la MDPH, ce qui fait peur pour beaucoup de parents, mais l’enfant dys a droit a un temps supplémentaire pour tous les examens. Pour cela constituer un dossier qui demande du temps Les parents feront un courrier demandant des  » dispositions spéciales aux examens « , conjointement avec le médecin scolaire et le chef d’établissement Réunir les documents sur le parcours scolaire : Bilans et préconisations de l’orthophoniste, notification de la CDES quand l’élève y est déjà connu, certificat du médecin, bilan pluridisciplinaire, avis d’un enseignant référent … Le bilan orthophonique doit quantifier le retard orthographique et lexique. 
Ex : âge lexique : 8 ans – 8 mois pour un enfant de 3ème Faire des photocopies de tous les documents ( de manière à pouvoir les laisser sur place ) et les apporter au médecin le jour du rendez-vous. Le dossier envoyé à la MDPH sera examiné par des médecins. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) (69 rue Victoire 75009 Paris) Une autre maman en parle : Suite la parution de la newsletter concernant la dyslexie, il existe un Centre médical dédié au soin de la dyslexie : Prodys Créé en 2006, Prodys est un centre médical dédié au diagnostic et au traitement des syndromes de déficiences posturales en relation avec les troubles d’apprentissage. La dyslexie de développement, la dysorthographie, la dyscalculie, la dysgraphie et certaines dyspraxies, s’intègrent dans la symptomatologie de ces syndromes.

Publié le 15 mai 2013 | | Laissez vos commentaires

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